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Quels indicateurs de liquidité pour la bourse de Casablanca ? Épisode 2

L’épisode premier de cette série d’articles a mis en exergue le caractère élusif du concept de liquidité, son aspect pluridimensionnel, et les difficultés d’appréhender les risques qui en découlent. La recherche empirique consacrée à ce sujet abonde d’indicateurs qui tentent d’apprécier la liquidité des actifs et de modéliser sa relation au mouvement des prix. Toutefois, chacune de ces mesures n’adresse qu’une dimension spécifique de la liquidité et, dans la majorité des cas, requiert préalablement la disponibilité des données sur la microstructure du marché.

 

Les places boursières développées ont généralement recours à des indices composites où plusieurs indicateurs sont conjugués dans l’objectif de monitorer le risque de liquidité, composante importante du risque de marché. Dans le cas d’un marché émergent comme la Bourse de Casablanca, le choix des indicateurs de liquidité est restreint du fait notamment que les données disponibles concernent essentiellement la macrostructure du marché. Il se pose alors la problématique du choix des indicateurs à même de cerner, à un niveau de finesse satisfaisant et de manière consistante, les multiples dimensions de la liquidité, sans être tributaire des données sur la microstructure du marché.

 

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